Combat de Saint-Aubin-du-Cormier (1796)

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Combat de Saint-Aubin-du-Cormier

Informations générales
Date
Lieu Saint-Aubin-du-Cormier
Issue Victoire des chouans
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
Auguste Hay de Bonteville
René Augustin de Chalus
Forces en présence
500 hommes[1]
(selon les chouans)
Inconnues
Pertes
90 morts[1]
(selon les chouans)
2 morts[1]
12 blessés[1]

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 48° 15′ 34″ nord, 1° 23′ 55″ ouest
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Combat de Saint-Aubin-du-Cormier
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Combat de Saint-Aubin-du-Cormier
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
(Voir situation sur carte : Ille-et-Vilaine)
Combat de Saint-Aubin-du-Cormier

Le combat de Saint-Aubin du Cormier a lieu en lors de la Chouannerie.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Ce combat est rapporté dans les mémoires de l'officier chouan Toussaint du Breil de Pontbriand qui le place en juin 1796[1],[2],[3]. D'après son récit[Note 1], une colonne de chouans commandées par Auguste Hay de Bonteville et René Augustin de Chalus livre un affrontement près de Saint-Aubin-du-Cormier contre un corps de 500 républicains[1],[2],[3]. Chalus, à la tête de deux compagnies, prend à revers les républicains, ce qui décide de la victoire après un combat d'une heure et demie[1],[2],[3].

Pertes[modifier | modifier le code]

D'après Toussaint du Breil de Pontbriand, les pertes sont de deux hommes tués et douze blessés du côté des chouans, contre 90 hommes chez les républicains[1],[2],[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. « De son côté, Bonteville eut une affaire sérieuse près de Saint-Aubin du Cormier, avec un corps de cinq cents hommes, qui, après une heure et demie de combat, fut mis dans une déroute complète et perdit quatre-vingt-dix hommes. Chalus, après s’être battu avec sa bravoure ordinaire, prit avec lui deux compagnies, avec lesquelles il tourna l’ennemi et décida de sa défaite.

    Les Royalistes eurent deux hommes tués et douze blessés ; parmi ces derniers, Joseph Moutel, de La Chapelle-Janson ; Georges Poirier, de Landéan ; François Bossé, de Luitré ; François Forthomme, de Romagné ; Mathurin Gourdel, de Saint-Hilaire, le furent sérieusement[2]. »

    — Mémoires de Toussaint du Breil de Pontbriand

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h Le Bouteiller 1988, p. 554.
  2. a b c d et e Pontbriand 1897, p. 361-362.
  3. a b c et d Pontbriand 1904, p. 81-84.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Christian Le Bouteiller, La Révolution dans le Pays de Fougères, Société archéologique et historique de l'arrondissement de Fougères, , 839 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Paul-Marie du Breil de Pontbriand, Un chouan, le général du Boisguy : Fougères-Vitré, Basse-Normandie et frontière du Maine, 1793-1800, Paris, Honoré Champion éditeur, (réimpr. La Découvrance, 1994), 509 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Toussaint du Breil de Pontbriand, Mémoires du colonel de Pontbriand sur les guerres de la Chouannerie, Plon, (réimpr. Éditions Yves Salmon, 1988), 629 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article